Vous avez sûrement déjà entendu parler de la "COP" (suivie d'un numéro) dans des articles de presse ou des reportages. Mais de quoi s'agit-il exactement ?
COP, c’est l'acronyme de « Conférence des Parties ». Cela désigne les réunions des pays signataires de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Ces conférences se tiennent chaque année dans une ville différente depuis 1995 avec l’objectif de discuter des efforts internationaux pour lutter contre le changement climatique. Vu que la planète a enregistré des températures record en juin de cette année, la COP est l’une des conférences les plus importantes au monde.
Pourquoi est-ce important ? Chaque COP représente une occasion pour les pays de se rassembler, d'évaluer leurs progrès et de renforcer leurs engagements pour protéger notre planète. L’objectif est de trouver des moyens d'établir un développement durable face à l’instabilité climatique et à la perte de biodiversité que nous connaissons.
Et pourquoi a-t-il toujours un numéro après la « COP » ? Ce numéro indique l'ordre des conférences depuis le début de son existence. Par exemple, la COP 26 s'est tenue à Glasgow en 2021. La COP 1, c’est-à-dire, la toute première, a eu lieu en 1995, à Berlin.
L’édition de la conférence de cette année se déroule en ce moment, en novembre 2024, à l'Azerbaïdjan et ensuite le Brésil accueillera la suivante, celle de 2025. La dernière conférence a eu lieu à Dubaï, c’était la COP 28. L’Azerbaïdjan tout comme les Émirats arabes unis, est un pays qui dépend réellement de l’exploitation de pétrole et de gaz. En raison de cela, ce sont des pays clés dans le débat sur les émissions de gaz à effet de serre liés à l'énergie fossile. La thématique de la conférence de cette année est : “Renforcer l'ambition et favoriser l'action”.
Le Brésil joue également un rôle fortement important dans cet enjeu, étant l’un des dix premiers producteurs de pétrole au monde. La COP 30, en 2025, sera hébergée en Amazonie et le président Lula s’est engagé à réduire à néant d’ici à 2030 la déforestation au Brésil. Lula a également déclaré dans la COP 28 qu’il demanderait aux producteurs de pétrole de se préparer à « réduire » la place des énergies fossiles.
Même si la situation de notre planète face au réchauffement climatique est très complexe, la bonne nouvelle est qu’en 2025, la quantité d'électricité produite via les renouvelables devrait dépasser celle produite à partir du charbon pour la première fois dans l’histoire. Les énergies renouvelables devraient fournir 35% de l'électricité dans le monde en 2025, contre 30% en 2023. En plus, à Dubaï, en 2023, lors de la dernière conférence pour le climat, les pays présents se sont accordés pour « une transition hors des énergies fossiles » et pour tripler les capacités d’énergies renouvelables d’ici 2030.
Jusqu'à présent, l’Accord de Paris est vu comme une référence mondiale sur le climat. Il vise 2°C maximum de réchauffement en comparaison à 1900 et de faire le maximum possible pour le limiter à +1,5°C. Malheureusement, peu de pays y sont parvenus jusqu'à présent : seuls le Maroc, le Nigeria et le Kenya figurent parmi les bons élèves.
À la fin de chaque COP, les participants doivent rédiger un texte final qui sera adopté par les pays. C'est lors de la COP 21 que l'Accord de Paris a été adopté. Ce pacte constitue le premier engagement de la communauté internationale visant à maintenir la hausse de la température moyenne mondiale « bien en deçà de 2°C » par rapport à l'ère pré-industrielle et, si possible, de limiter cette hausse à 1,5°C.
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